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    J’accuse le vent d’ignobles destructions
    J’accuse la pluie  de perfides inondations
    J’accuse  ensemble ces deux éléments
    D’acculer  la population impunément.

    J’accuse les hommes de Pouvoir
    Ceux bien calés du haut de leur perchoir
    De regarder  les magnats  de  la décision
    Ruiner le reste de la population.

    J’accuse l’insupportable intolérance
    La pitoyable intransigeance
    Au nom de qui, au nom de quoi
    Quiconque peut imposer sa loi.

    J’accuse ces décideurs infâmes
    Prêts à tout, même l’irréparable
    Tous dépourvus d’humanité
    Qui par la guerre font tuer.

    J’accuse tous ceux qui dans leurs coeurs
    N’ont que sécheresse et rancoeur
    Tous ceux  dont le vocabulaire acéré
    Ont banni le si joli mot : LIBERTE

                                                                 LENIDA

     

     


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    HAIKU  (poème japonais
        Si les manches de ma robe,
         Teintes à l’ encre noire
        Etaient plus larges, j’ y abriterais
        Le peuple de ce monde flottant
        Où tout est à l’ envers.


                                                            RYOKAN (poète japonais)

     

    HAIKU  (poème japonais


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  • L'HISTOIRE  D'UN  ROI

     
     
    Le  palais d'Het-Iten à Akhet-Aton est la demeure d'Akhenaton et de Néfertiti. Et vers l'an 1354 avant J.C. un enfant que l'on a voué à une destinée prodigieuse va être marié alors qu'il n'a que neuf ans. Ce petit prince va monter sur le trône et être roi sous le nom de Neb-Khépéron-Rê.
     
    Le temple de Karnac est prêt pour la cérémonie. Ce grand jour après avoir suivi le jeûne rituel et les purifications, ce prince se rend tête et pieds  nus, revêtu d'un pagne sur les lieux de la célébration. Il reçoit le baptême purificateur et ressort de la "maison du roi" paré de la couronne bleue.
     
    Il est présenté à son peuple celui de Thèbes et monte sur un char pour convier la foule en liesse à fêter l'évènement.

      

    Le jeune pharaon égyptien de la 18ème dynastie va règner et  se laisser influencer par les ministres et les prêtres de son entourage et profitant de sa jeunesse ils vont prendre le pouvoir.

     

    Mais hélas le règne du jeune roi ne durera que 10 ans. Le candide pharaon va mourir mystérieusement à l'âge de 19 ans. Toute la vallée du Nil est en deuil. Cette mort subite a surpris le royaume et on prépare le tombeau du roi et pendant 70 jours on organise ses funérailles.

      

    Les embaumeurs sont chargés de momifier et de parer le pharaon, ses doigts sont protégés d'étuis d'or, ses pieds sont chaussés de sandales d'or. A ses côtés on dépose une dague à la poignée d'or et une autre de cristal. Autour de son corps on place une ceinture d'or et autour de ses bras des bracelets en or et en pierres précieuses. Son cou est orné de colliers en or et en lapis-lazuli, sa tête est ceinte de la couronne royale bleue et enfin on recouvre son visage du masque d'or à son effigie.

     

    Après quatre jours de funérailles la momie du roi va être déposée au temple dans la Vallée des Rois, dans trois sarcophages de bois doré et sculpté. Les chambres funéraires ont été peintes et décorées, garnies de mobilier et d'objets précieux, d'offrandes, de vaisselles, d'armes, d'aliments et de boissons pour qu'il puisse continuer au-delà son existence habituelle.

     

    Des millénaires ont passé. Un jour de novembre 1922, un archéologue va découvrir le tombeau et mettre au jour le masque d'or du jeune roi surpris dans la mort.

     

    Il s'appelait TOUTANKHAMON.


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