•  

    A tous petits pas de loup, à pas feutrès,

    Comme  si c'était naturel, comme si c'était écrit,

    Doucement tu as poussé ma porte entrebaillée

     Tous les jours comme un rebond je te lis, tu me lis.

    Il n'a pas fallut beaucoup de temps

    Pour nous comprendre respectivement

    Pourtant si différents dans nos activités,

    Toi assidu dans ton rôle protecteur,

    Je t'imagine courir à la lueur des projecteurs,

    Moi assise à longeur de journée,

    Inerte de mes jambes, et dans la tête, débordée,

    Nous nous complétons et  en même temps

    Nous ne sommes pas tellement différents

    Tu es pour moi un petit frère, un grand ami

    Un lien virtuel qui nous relie,

    Une source de joie, des instants de rire

    Des moments insolites mêlés de plaisir

    Du bonheur partagé au-delà des frontières

    Une très profonde et pure amitié sincère.

     

      Lenida

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • NOTRE  NOM

     

    S'il fallait mettre un nom à notre amour

     J'écrirais "Poésie"

    S'il fallait mettre un nom à notre amour

    Je dirais "Frénésie"

    S'il fallait mettre un nom à notre amour

    Je souhaiterais "Symphonie"

    La "Poésie" avec toi c'est la tendresse,

    La douceur des jours en liesse.

    La "Frénésie avec toi, c'est l'ardeur,

    La chaleur de notre bonheur.

    La "Symphonie avec toi, c'est tout le reste,

    Le défilé des jours où rien ne presse.

    En résumé le nom de notre Amour,

    C'est "Toi et Moi" et rien autour.


               Lenida

     

     

     


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  •  

    Pour toi au jardin de mon coeur

     Je veux semer un tapis de bonheur

     Mettre des graines partout

    Pour que dans sa danse le vent fou

    Parsème les semences d'amour

    Et fasse germer des milliers de jours

    Que je cueillerai un à un tendrement

    Pour te faire un bouquet de printemps

     

          Lenida


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  • L'ABSENCE

     

    L'absence c'est une carence

     Un manque d'amour, un manque de toi,

     C'est la tristesse, un vide immense,

    Un grand trou noir autour de moi.

    C'est aussi les jours d'attente,

    Les heures et les minutes lentes,

    Le temps qui passe et n'attend pas,

    La vie silencieuse où je n'entendrai plus ta voix.

     

                                           Lenida


    22 commentaires
  •  

    Tel un doux printemps mon coeur est serein,

     Dès le matin quand tu es là.

    Alors je réveille mes sens libertins

    Et je me blottis tout contre toi.


    Tel un bel été mon coeur tourbillonne

    Comme un papillon butinant les fleurs.

    Je rêve et je m'abandonne

    Dans ton jardin du bonheur.


    Tel sun soir d'automne dans la tièdeur

    Mon corps aime se donner au tien

    Je succombe ainsi à tes mille douceurs

    Pour que nous ne formions plus qu'un.


    Tel un rude hiver notre amour a pris racine

    Toujours plus fort de jour en jour

    La Chaleur et la passion l'illuminent

    Pour que ces quatre saisons durent toujours.

                                                      Lenida 

     


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  •  

    Le bonheur, dites-vous, on me l'a donné,

    Mystérieux et confus, il a un goût sucré,

     Furtif ses douceurs effacent les traces et les rides,

     Fais revivre l'aube pâle d'un printemps aride,

     Réveille l'espérance ardente d'une folle jeunesse,

    Mais tout cela n'est vraiment que vaine promesse.

     

    Le bonheur, dites-vous, je l'ai trouvé ?

    Au détour d'un chemin, à l'ombre d'une haie,

     Au milieu d'une vie entourée de secrets,

    Dans un jardin de fleurs aux pétales fanées.

     

    Le bonheur, dites-vous, il faut l'emprisonner !!

     Il faudrait d'abord le prendre pour le conserver.

    Il appartient à quiconque, à personne en particulier,

    Il échappe à tous ceux qui veulent le capturer.

     

    Le bonheur, dites-vous !!!

    Je sais maintenant que moi je l'ai rencontré.

                  

                                                  Lenida

     

     




    33 commentaires
  • Je voudrais sur un grand lit de fleurs,

    Dormir à tes côtés, mon corps contre le tien,

     Laisser vagabonder nos esprits rêveurs,

    Que ton songe d'un soir soit aussi le mien.

    Je voudrais dans le noir voir des étincelles

    Pour qu'en un instant notre douce folie

    Donne à notre amour des frémissements d'ailes

    Pour nous transporter au pays des magies.

    Je voudrais l'espace d'un moment,

    Ne penser à rien, arrêter le temps,

    Laisser tes tendres caresses m'envelopper,

    T'abandonner mon corps pour le couvrir de baisers.

    Lenida


    Je ne sais pas faire de belles créations imagées mais avec mes mots je

     dédie cette poésie à deux de mes petits nenfants que j'aime et qui se

     reconnaîtrons. Gros bisous. Votre mamie.


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  • Voila nous avons eu les honneurs de notre quotidien régional !!!

    A gauche Monsieur de Maire de notre commune, à côté de lui mon mari

    et aux "premières loges" moi, bien sage !!! comme d'habitude !!!

    Bravo !!! très bon accueil, très bonne ambiance chaleureuse !!! 

    Un Village où il fait bon vivre et où nos voisins sont charmants, gros

    changement avec la ville !!!




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  • Cest avec une grande fierté que je veux partager le cadeau que

    m'a fait mon petit nenfant Joleboy pour la Saint Valentin pour

    sa Mamie et Roger. Je dédie cette belle présentation à tous les

    amoureux que je connais d'abord et tous ceux qui liront ces

    lignes. Je t'aime mon Jean-Luc. Ta mamie adorée.


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  • MON  MARAIS  ENCHANTEUR !!!

    Une barque plate amarrée au bout d'une chaîne vous invite au voyage au pays de la masse sauvage. "VENISE VERTE" dit-on pompeusement, "marais enchanteur", tout simplement !!

    Si par un jour d'automne vous parcourez ses conches et ses canaux humides, dans un premier temps le marais vous enchantera par la beauté de sa luminosité pâle et soutenue à la fois, puis il vous envôutera par le charme du "bruit" de son silence.

    Son éclat il le doit au soeil qui se réverbère dans l'eau de la Sèvre Niortaise, notre rivière, pour se reflèter réciproquement dans le paysage mouvant.

    En ce début d'automne les arbres à feuilles caduques ont un effet chatoyant, le vert jade des chênes se marie avec le roux vermillon des platanes, le brun cuivré des érables avec le jaune doré des frênes. Les saules olivâtres pleurent de toutes les branches cette saison qui les prive de leur ramage verdoyant. Les chênes centenaires imposent leurs statures de géant.

    Ces couleurs hautes en dimension font un contraste avec le vert émeraude des prairies traversées par ces rigoles d'eau  recouvertes d'une mince pellicule vert tilleul caractérisée par les pustules des "lentilles" qui se laissent bercées par les vaguelettes produites par la brise automnale.

    Au coeur du marais toute la vie semble se dérouler au ralenti, comme si tout l'environnement retenait son souffle pour ne pas déranger la faune et la flore. Seuls les peupliers, bien alignés, mettent une note d'ordre dans ce paysage inculte et inapprivoisé.

    En se promenant sous les voûtes entrecroisées des branches d'arbres l'on éprouve une sensation pénétrante et magique de ces lieux inhabités par l'homme.  Un sentiment de tranquillité apaisante vous enveloppe et vous parcoure le corps d'un frisson empreint de fraîcheur.

    L'odeur d'humidité qui s'en dégage se mêle aux senteurs aromatiques des plantes et d'herbes, l'émanation qui s'en répand attise les sens de ceux qui pénètrent dans ces lieux mystérieux.

    Vous ne pouvez empêcher votre regard d'observer autour de vous car de tous les côtés vous avez la sensation d'être épié par des milliers de paires d'yeux.

    Des chevreuils curieux dissimulés derrière les troncs des frênes tétards vous observent d'un regard interrogateur. Un ragondin tapi dans l'herbe fraîche se faufile au moindre mouvement humain et se réfugie dans l'onde dormante en réveillant les grenouilles qui profitent des derniers rayons de soleil le long des fossés.

    Les martins-pêcheurs, les pies et les corbeaux vous accompagnent dans votre promenade, plus peureux les hérons restent à l'écart pour marquer leur indépendance. Patinant sur l'eau, les canards col-vert et les poules d'eau dansent autour des brêmes, des brochets et des carpes, tandis que les cygnes majestueux glissent en silence en laissant derrière eux un sillage qui se referme rapidement sur leur traces liquides.

    Vos pas renvoient un crissement aigu sur le sol recouvert d'une couche de feuilles multicolores ce qui ajoute une note sonore à cet endroit énigmatique.

    Le jour décline, le soleil se fraie un chemin à travers les branches à moitié dénudées pour tout à coup disparaître à l'horizon. Une brume translucide s'évapore de l'eau et de la terre pour envelopper le marais d'une toile cotonneuse et d'une lumière grise. Peu à peu les ombres se volatilisent clandestinement pour laisser à votre vision l'impression d'un mirage.

    Lorsque vous vous éloignez de cette zone étrange votre perception de l'inexplicable vous incite à constater que notre marais restera de tout temps à la fois palpable et inaxessible, coutumier et déconcertant, engageant et nébuleux, mais tellement séducteur.


    J'ai écrit ce texte lorsque j'avais encore l'immense plaisir de pouvoir parcourir à pied avec mon mari "notre marais", maintenant nous y retournons souvent mais pas sur les mêmes sentiers, mais il reste dans mon coeur le plus beau marais de France. Excusez-moi je suis chauvine !!!



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